DI BRAZZA : « Il y a les traces. Les traces palpables. Celles que nous laissons. Derrière nous, autour de nous, et pourquoi pas: devant nous. Celles que nous retrouvons toujours avec plaisir. Celles que nos proches peuvent emprunter s’ils le désirent.
Et puis il y a celles, impalpables, qu’il n’est pas donné à tout un chacun de voir.
Le mouvement de notre corps, ou du corps d’une foule qui s’inscrit dans l’air encore vrombissant.
Le sillon creusé – toujours dans ce qui est cet air qui nous compose et nous décompose – par les mots, les gestes des milliards de gens qui nous ont précédés sur les quelques mètres carrés que nous occupons.
Le sillon creusé par une hirondelle.
Chacun de nos gestes, chacune de nos paroles, chacun de nos écrits s’inscrit dans un océan de traces.
L’homme est né de l’empreinte.
Aussi est-il empreinte.
Et empreinte donne-t-il à voir.
Il y a les traces, oui.
Comme il y a l’absence. L’absence qu’on traîne tous entre nos pas. Entre nos bras aussi.
L’absence : empreinte d’empreinte. »
L’INSTANT PRESENT
Saisir l’ instant présent Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, en capter l’essence. Il suffit de s’ouvrir à la réceptivité, de se laisser emporter par le parfum du moment ressenti et de le traduire en une phrase, sans chercher obligatoirement à poétiser.
Imaginer se trouver en un lieux paisible et apaisant qui vous convient, pourquoi pas, aussi ou par exemple, contempler le ciel à suivre le nuage qui passe… Laisser sa rêverie s’attarder l’espace d’un moment. Quel que soit l’endroit où vous vous trouvez, considérez que vous êtes dans un temple. Celui de la vie. Ouvrir, lever, ou baisser les yeux, pour découvrir de nouvelles sources d’inspiration.
Une idée : Ne cherchez surtout pas la perfection. Laissez faire votre ressenti; écrivez ce qui vous traverse l’esprit à un moment donné. Ne vous souciez pas de faire le « beau », le « bon » à tout prix, là n’est pas l’important. Le but de cette écriture, en un instant très court est d’attiser votre sensibilité créatrice.
A BIENTÔT !